Octobre : récolte des bouchots, les cordes posées ont recouvert les pieux. On retire les « pelisses » de naissain pour ne laisser sur le pieu qu'une couche de jeunes moules. L'excédent est mis dans un filet tube « boudin », qui est enroulé sur d'autres pieux vides

La moule de bouchot

« Lorsque les blés sont murs, les moules sont bonnes… »

Sa saveur et sa texture incomparables la mettent au 1er rang de toutes les moules. Les gastronomes se ravissent de sa chair tendre et charnue de couleur jaune-orangée. Elle possède aussi une coquille très solide grâce à l’ensoleillement dont elle bénéficie entre les marées.
Nos Moules de Bouchots proviennent principalement de nos deux sites de production « CHARRON et FORT BOYARD » pour une commercialisation de Juin à Janvier, dès que le taux de chair dépasse 24%.
Nos arrières-grands parents, pionniers de l’aventure mytilicole, avaient pour habitude de conseiller l’achat « dès que les blés sont murs jusqu’aux premières gelées »…

Nos moules de bouchots sont élevées sur des pieux de chêne entre l’Ile de Ré et les côtes vendéennes pour l’appellation « CHARRON », et dans la baie de FOURAS pour la « FORT BOYARD », dans des eaux de première qualité. Deux produits similaires par leur mode d’élevage, tant au niveau du goût primeur que de leur belle apparence avec une coquille d’un noir profond pour la « CHARRON » et légèrement jaune-irisée pour la FORT BOYARD.

Lien pour l'aspect réglementation liée au cahier des charges et à la qualité de la moule de bouchot.




Le taux de chair des 2 appellations dépasse les 30% en saison, avec en moyenne 110-140 pièces au kilo.

Un naufrage bien tombé...


Pour la petite histoire, ce serait un voyageur irlandais du nom de Patrick Walton qui aurait inventé le bouchot au XII ème siècle. Ayant fait naufrage en 1235 dans la Baie de l’Aiguillon, au nord La Rochelle, il s’y installa et se consacra à la capture des oiseaux pour survivre. Pour cela, il tendait des filets entre des piquets qu’il plantait en mer. Ces piquets se couvrirent rapidement de moules qui engraissèrent remarquablement. L’ayant remarqué, l’Irlandais multiplia les piquets qu’il rapprocha et les réunit par des claies. Il baptisa ces barrières « bout (clôture) chot (bois) ». L’élevage sur bouchot venait de naître…